Sobre fallo del Cóndor en Roma

Repercusiones del fallo del Tribunal de Roma sobre condena a militares por el Plan Cóndor en Chile y en Francia

JUSTICE. LE PLAN CONDOR

RATTRAPÉ JUSQU’EN ITALIE

Mercredi, 10 Juillet, 2019

Cathy Dos Santos

Un tribunal de Rome a condamné, lundi, 24 ex-militaires et politiques latino-américains pour les crimes de 23 opposants dans les années 1970.

Jorge Nestor Troccoli était le seul présent dans le box des accusés. Cet ancien militaire uruguayen, qui avait fui la justice de son pays en 2007, a été rattrapé par la cour d’assises d’appel de Rome, qui l’a condamné, lundi, à de lourdes amendes, ainsi qu’à la prison à perpétuité pour son implication dans les disparitions forcées de 23 Latino-Américains d’origine italienne dans le cadre du plan Condor. Vingt-trois autres dignitaires – dont le dictateur bolivien Luis Garcia Meza, décédé en 2018, son « ministre » de l’Intérieur, Luis Arce Gomez, l’ex-président péruvien Francisco Morales Bermudez et son premier ministre, Pedro Richter Prada, mort en 2017 –, ainsi que des anciens militaires de l’Uruguay, de Bolivie, du Chili et du Pérou ont écopé de peines similaires par contumace.

En 2017, une première sentence avait épargné 18 des prévenus, ainsi que Jorge Nestor Troccoli, qui pourrait désormais se pourvoir en cassation ou faire appel auprès de la Cour suprême d’Italie.

À l’annonce du verdict, le ministre uruguayen de la Défense, José Bayardi, a fait part de sa satisfaction, estimant qu’il venait corriger l’impunité du premier procès. Les condamnations sont certes symboliques puisque la majorité des militaires poursuivis à Rome se trouve déjà derrière les barreaux. Il y a peu de chance qu’ils soient extradés au terme de la peine qu’ils purgent dans leur pays d’origine en raison de leur âge avancé. Mais, pour la seconde fois, ils ont dû répondre pour leurs crimes perpétrés durant les dictatures qui ont ensanglanté le sous-continent américain à partir des années 1960.

Une sentence dédiée aux « militants sociaux »

Voilà deux décennies que les familles des victimes avaient porté plainte en Italie à la faveur du processus de justice universelle promue par le juge espagnol Baltasar Garzon, qui avait ordonné, en 1998, la détention du dictateur chilien Augusto Pinochet. Elles ont bataillé pour que toute la lumière soit faite sur le sort de leurs proches exécutés dans le cadre du plan Condor. Cette internationale du terrorisme d’État entre les différentes dictatures latino-américaines – Brésil, Argentine, Chili, Bolivie, Paraguay, Pérou, Uruguay –, soutenue par la CIA, collaborait afin d’exterminer sur leur sol et à l’étranger les opposants politiques de gauche.

L’avocat qui représentait l’Uruguay, Andrea Speranzoni, a dédié la sentence aux « militants sociaux et aux personnes qui répudient les crimes de lèse-humanité ». Le président de la Bolivie, Evo Morales, a lui aussi salué un verdict « historique ». « Nous avons vaincu l’impunité grâce à la vérité », s’est-il réjoui.

Cathy Dos Santos

 

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Un tribunal de Rome a condamné,

lundi, 24 ex-militaires

et politiques latino-américains

pour les crimes de 23 opposants

dans les années 1970.

Cathy Dos Santos

Jorge Nestor Troccoli était le seul présent dans le box des accusés. Cet ancien militaire uruguayen, qui avait fui la justice de son pays en 2007, a été rattrapé par la cour d’assises d’appel de Rome, qui l’a condamné, lundi, à de lourdes amendes, ainsi qu’à la prison à perpétuité pour son implication dans les disparitions forcées de 23 Latino-Américains d’origine italienne dans le cadre du plan Condor. Vingt-trois autres dignitaires – dont le dictateur bolivien Luis Garcia Meza, décédé en 2018, son « ministre » de l’Intérieur, Luis Arce Gomez, l’ex-président péruvien Francisco Morales Bermudez et son premier ministre, Pedro Richter Prada, mort en 2017 –, ainsi que des anciens militaires de l’Uruguay, de Bolivie, du Chili et du Pérou ont écopé de peines similaires par contumace.

En 2017, une première sentence avait épargné 18 des prévenus, ainsi que Jorge Nestor Troccoli, qui pourrait désormais se pourvoir en cassation ou faire appel auprès de la Cour suprême d’Italie.

À l’annonce du verdict, le ministre uruguayen de la Défense, José Bayardi, a fait part de sa satisfaction, estimant qu’il venait corriger l’impunité du premier procès. Les condamnations sont certes symboliques puisque la majorité des militaires poursuivis à Rome se trouve déjà derrière les barreaux. Il y a peu de chance qu’ils soient extradés au terme de la peine qu’ils purgent dans leur pays d’origine en raison de leur âge avancé. Mais, pour la seconde fois, ils ont dû répondre pour leurs crimes perpétrés durant les dictatures qui ont ensanglanté le sous-continent américain à partir des années 1960.

Une sentence dédiée aux «militants sociaux»

Voilà deux décennies que les familles des victimes avaient porté plainte en Italie à la faveur du processus de justice universelle promue par le juge espagnol Baltasar Garzon, qui avait ordonné, en 1998, la détention du dictateur chilien Augusto Pinochet. Elles ont bataillé pour que toute la lumière soit faite sur le sort de leurs proches exécutés dans le cadre du plan Condor. Cette internationale du terrorisme d’État entre les différentes dictatures latino-américaines – Brésil, Argentine, Chili, Bolivie, Paraguay, Pérou, Uruguay –, soutenue par la CIA, collaborait afin d’exterminer sur leur sol et à l’étranger les opposants politiques de gauche.

L’avocat qui représentait l’Uruguay, Andrea Speranzoni, a dédié la sentence aux « militants sociaux et aux personnes qui répudient les crimes de lèse-humanité ». Le président de la Bolivie, Evo Morales, a lui aussi salué un verdict « historique ». « Nous avons vaincu l’impunité grâce à la vérité », s’est-il réjoui.

Cathy Dos Santos

 

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El Tribunal de Apelaciones de Roma impuso penas a militares uruguayos, peruanos, chilenos y bolivianos

Condenan a perpetua a 24

represores sudamericanos

en Italia por el Cóndor

Por Elena Llorente

09 de julio de 2019

Desde Roma

Con gran satisfacción y mucha esperanza recibieron la sentencia de la Corte de Apelaciones de Roma los familiares de los 43 desparecidos ítalo-latinoamericanos (6 argentinos, 4 chilenos y 33 uruguayos) durante las dictaduras de la década del 1970. La Corte condenó a cadena perpetua a 24 imputados , y no sólo a 8 como había hecho la primera instancia del proceso comenzado en 2015. Los condenados son en su mayoría militares chilenos, uruguayos, peruanos y bolivianos, acusados de haber hecho desaparecer a las víctimas como parte del Plan Cóndor, el sistema internacional que coordinaba los secuestros y desapariciones, moviendo secretamente a los secuestrados de un país a otro donde desaparecían. La Corte los consideró “culpables de homicidio voluntarios pluriagravado” y para algunos de ellos estableció además que estén en “aislamiento diurno por dos años” además de pagar los gastos de los juicios y remunerar a los familiares por varios miles de euros.

Algunos de los imputados están detenidos en sus propios países, cumpliendo ya condenas. El único presente físicamente en este juicio -aunque no se presentó en todas las audiencias- fue el uruguayo Jorge Néstor Troccoli que vive en Italia desde hace varios años y evitó varios eventuales arrestos y condenas por el hecho de tener pasaporte italiano. De ser confirmada las condenas por la Corte Suprema, Italia podría pedir la extradición de los militares, sobre todo si en sus países están en libertad.

“Por fin tenemos una sentencia que realmente nos da justicia -comentó a Página12 la chilena María Paz Venturelli- . Es la sentencia que esperábamos. No se por qué no se pudo tener en el primer grado. Esta fue una Corte muy atenta. Yo espero que todo se haya hecho como se debía hacer y que la Corte Surprema, cuando se apele a ella, no tenga que cambiar nada”. María Paz, que reside en la ciudad de Bolonia, es la hija del ex sacerdote y profesor universitario, Omar Roberto Venturelli, arrestado y luego desparecido en Chile en 1973.

Cristina Mihura es uruguaya y viuda de Armando Bernardo Arnone Hernández, también uruguayo pero secuestrado en Buenos Aires en 1975. “Yo estoy muy emocionada -comentó a este diario-. Creo que esta sentencia ha corregido la parte equivocada de la sentencia anterior y creo además que para los que dicen que cuando llega demasiado tarde la justicia no es justicia, al escuchar hoy la condena, puedo decir que sentí que la justicia es justicia cuando llega. Me emocioné mucho por las víctimas de Troccoli, por los que están vivos, los que están muertos, los que están desaparecidos. El se escapó varias veces, pero hoy ha sido condenado. Yo aprecio mucho el trabajo de esta Corte porque creo que ha sido justa, con las pruebas y con la verdad”. Mihura empezó a trabajar para impulsar este proceso en 1999. En 1982 había presentado la primera denuncia en Italia por la desaparición de su marido.

Nestor Gómez es el hermano de la uruguaya Celica Elida Gómez Rosano que trabajaba en la agencia de noticias argentina Télam en Buenos Aires cuando fue secuestrada en 1978. ”Nos dio un gran alivio el hecho de saber que por una vez se tomaron en serio las cosas y no dejaron libres a los militares. La sentencia anterior nos había dejado desanimados, con miedo de que dejaran libres a estos bandidos”, comentó.

Algunos acusados, que habían sido incluídos en el primer proceso, durante el juicio o poco después fallecieron, por lo cual no fueron incluidos en esta segunda sentencia. Según la justicia italiana, los acusados y los familiares de las víctimas tendrán derecho a apelar por segunda vez, pero en esta oportunidad será ante la Corte Suprema de Justicia y su decisión será la sentencia definitiva.

La sentencia de la Corte de Apelaciones confirmó las condenas del primer juicio en las que ocho personas (ahora son seis porque dos murieron) ya habían sido condenadas a cadena perpetua, entre ellas el boliviano Luis Arce Gómez y el peruano Francisco Morales Bermúdez, presidente de Perú entre 1975 y 1980. Pero sobre todo condenó a cadena perpetua a otros 18 que en la primera instancia los jueces habían dicho que su delito había prescripto. En total, los condenados ahora son 24, casi todos militares acusados de delitos como secuestros, torturas, asesinatos y desapariciones.

Entre los condenados no hay ningún militar argentino, porque la Argentina viene haciendo por su cuenta los juicios contra los militares del Plan Cóndor desde hace años, a diferencia de otros países latinoamericanos. Pero sí hay argentinos entre los desaparecidos de origen italiano cuyos casos trató este proceso. Entre ellos el caso de Mafalda Corinaldesi, secuestrada en Argentina y por lo que fue acusado el uruguayo Juan Carlos Blanco, ex ministro de Relaciones Exteriores de Uruguay entre 1972 y 1976. Pero la sentencia de ayer lo absolvió por el caso de secuestro y homicidio de Corinaldesi, aunque no se sabe exactamente los fundamentos de esta decisión ni de las condenas en general ya que la Corte tiene 90 días para elaborar y presentar oficialmente las fundamentaciones de sus decisiones. Otros argentinos incluidos entre las víctimas fueron Luis Stamponi, secuestrado en Bolivia, Alejandro José Loguso Di Martino y Dora Marta Landi, secuestrados en Paraguay, y Lorenzo Ismael Viñas Gigli y Horacio Domingo Campiglia, secuestrados en Brasil.

Hoy por la mañana, antes de conocer la sentencia, los familiares de desaparecidos congregados en Roma decidieron rendir un homenaje a las Fosas Ardeatinas, el lugar donde el 24 de marzo de 1944 fueron asesinados por los nazis 335 inocentes como venganza de un atentado contra ellos del día anterior, que había hecho la Resistencia en el centro de Roma. “El 24 marzo de 1944, sucedió la matanza de las Fosas Ardeatinas. El 24 marzo de 1976 se oficializó la masacre de 30.000 desaparecidos en Argentina y un millon y medio de exiliados”, recordó Julio Frondizi, hijo del profesor universitario Silvio Frondizi asesinado por la Triple A en 1974. “Y debo decir, para los que no lo saben, que la operación Cóndor nunca terminó. Y va adelante”, agregó Frondizi, que vive en Italia desde que su padre fue asesinado.

Diego Jiménez,Viceministro de Transparencia del Ministerio de Justicia de Bolivia, asistió al homenaje en las Fosas Ardeatinas. “El gobierno de Bolivia sigue los procesos que buscan justicia, la construcción de la memoria y la verdad de lo que implicó para América Latina el período de las dictaduras -declaró a Página 12– . Particularmente el Plan Cóndor y sus incidencias en nuestros países. Dos de los procesados fueron dictadores en nuestro país. García Mezza, que murió hace un tiempo, y Luis Arce Gómez que fue su lugarteniente. Estas personas representan lo que implicó el terrorismo de Estado. Los crímenes que cometieron fueron de lesa humanidad y hoy, las heridas que han dejado, no terminan de cerrarse. Es por eso que haciendo el seguimiento a este largo proceso, nos sentimos con la esperanza de que la de hoy sea una sentencia histórica, una sentencia que haga justicia y un símbolo para la humanidad”. Y agregó: “¿Si el Plan Cóndor sigue existiendo? Es así. Nosotros creemos que las fuerzas reaccionarias que están presentes en América Latina, privilegiando los intereses del imperialismo norteamericano, no han cesado. Si bien han habido avances por parte de muchos países que han tenido gobiernos progresistas. En América del Sur hoy hay una corriente muy agresiva, muy detractora y anti procesos sociales. Y esto quiere decir que los niveles de coordinación están todavía ahí. Por eso, procesos de esta naturaleza, que refrescan la memoria de lo que pasó en América Latina, son importantes. No podemos permitir que pase de nuevo. Las nuevas generaciones deben entender todo el daño que ocasionaron los gobiernos dictatoriales”.

 

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Repercusiones y opiniones sobre el fallo del Tribunal que juzgó y condenó a militares sudamericanos integrantes del siniestro “Plan Cóndor”

12.JUL.19 | Posta Porteña 2033

Justicia italiana condena a 24 represores

sudamericanos por Plan Cóndor

La justicia italiana condenó este lunes a perpetuidad a 24 represores sudamericanos, por la desaparición y muerte de 23 opositores de origen italiano en el marco del Plan Cóndor ejecutado por las dictaduras de Uruguay, Bolivia, Perú y Chile en la década de los 70 y 80.

Por 24matins.es / AFP,  publicado el 8 julio 2019

Los jueces de la Corte de Apelación de Roma consideraron al grupo de militares y policías de esos países responsables de intervenir del operativo militar pactado entre las dictaduras sudamericanas para secuestrar y ejecutar a los disidentes.

Todos fueron condenados en ausencia a excepción del ítalo-uruguayo Jorge Tróccoli, ex capitán de navío y poseedor de pasaporte italiano, quien asistió a la primera audiencia del juicio celebrada en febrero del 2015 y es el único que reside libremente en Italia.

“Exijo a Italia que Tróccoli sea detenido. Era un asesino en serie, ejecutaba personas. Debe ser detenido. Hemos esperado 41 años para obtener justicia, nunca es tarde”, reaccionó con AFP Néstor Gómez, hermano de Célica Gómez, desaparecida en  enero 1978, quien trabajaba en la agencia estatal de noticias argentina Télam.

En la lista de condenados aparece el ex ministro del Interior de Bolivia, Luis Arce Gómez, el ex presidente de Perú, Francisco Morales Bermúdez, el ex ministro de Relaciones Exteriores de Uruguay, Juan Carlos Blanco.

Todos fueron condenados por homicidio voluntario con agravantes.

La condena suscitó emoción entre el grupo de familiares y autoridades de América Latina que asistieron a la lectura del fallo.

Una condena ejemplar

“Es una sentencia importante y emocionante para Uruguay y para las víctimas”, reaccionó con la AFP Miguel Toma, Secretario de la Presidencia de Uruguay, quien viajó a Italia para la ocasión.

“Hemos venido hasta aquí, a Roma, para sostener la lucha contra la impunidad y porque tenemos la obligación de no olvidar”, aseguró por su parte el viceministro de Justicia boliviano, Javier Moncada.

La condena fue pronunciada al término de cuatro años y numerosas audiencias, durante las cuales comparecieron testimonios, expertos, familiares y compañeros de detención de las víctimas.

Los jueces revirtieron parte del fallo emitido en 2017 y que había defraudado a los familiares tras la absolución de varios militares y agentes de los servicios secretos.

“Un fallo que está por encima de nuestras expectativas”, reconoció a la AFP Giancarlo Maniga, abogado de los familiares de las víctimas.

Además de familiares, asistieron políticos y representantes de derechos humanos de los países involucrados que han pedido sin cesar justicia desde hace más de 40 años.

Las investigaciones sobre la temida estrategia aplicada por los regímenes militares del Cono Sur fueron iniciadas hace más de quince años a raíz de las denuncias presentadas en Italia por los familiares de italianos asesinados o desaparecidos.

Entre ellos la italouruguaya Aurora Melloni, viuda de Álvaro Daniel Banfi, ametrallado junto a otros militantes de izquierda en octubre de 1974 cerca de Buenos Aires, en Argentina.

“Que condenen a los máximos responsables de ese plan es una enorme satisfacción. Con lucha y perseverancia se puede obtener justicia. Eso es importante para los jóvenes, para las nuevas generaciones, ante los vientos que soplan ahora”, comentó Melloni.

Tras una larga investigación, el fiscal italiano Giancarlo Capaldo, abrió el juicio contra un grupo de 34 exoficiales y civiles, agentes de la policía y de los servicios secretos de Chile, Uruguay, Bolivia y Perú, varios de ellos ya murieron.

Debido a una serie de impedimentos burocráticos, la justicia decidió juzgar por separado a 50 argentinos así como a varios paraguayos y brasileños por los mismos delitos.

“Se concluye un largo camino para obtener justicia y quebrar la impunidad con que muchos se han protegido en estos años. Esperamos que la Corte de Casación confirme en forma definitiva la sentencia”, explicó el abogado Arturo Salerni al mencionar la obligación de pasar por los tres niveles de juicios en Italia.

 

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Que yo dije, que vos dijiste

Almagro sobre juicio del

Plan Cóndor:

“Es falso que Uruguay no podía

apelar la sentencia”

El secretario general de la OEA respondió a Miguel Ángel Toma, que dijo que el papel de Almagro en el caso fue “paupérrimo”.

11.07.2019

La Justicia italiana condenó a cadena perpetua a 24 jerarcas y militares de Uruguay, Bolivia, Chile y Perú acusados de la desaparición y muerte de 23 italianos en el marco del Plan Cóndor.

Entre los condenados hay trece exmilitares uruguayos: José Ricardo Arab, José Nino Gavazzo, Juan Carlos Larcebe, Pedro Mato, Luis Maurente, Ricardo Medina, Ernesto Ramas, José Sande, Jorge Silveira, Ernesto Soca, Jorge Tróccoli, Gilberto Vázquez y Ricardo Chávez.

En declaraciones al programa Así nos Va, de Radio Carve, Luis Almagro, secretario general de la Organización de Estados Americanos, afirmó que el Estado uruguayo incurrió en una omisión grave al no apelar la sentencia en primera instancia y presentó pruebas “redundantes”.

El secretario de la presidencia de la República, Miguel Ángel Toma, rechazó las críticas recibidas de parte del excanciller uruguayo Luis Almagro sobre el papel del país en el juicio en Italia contra los militares que actuaron en el Plan Cóndor.

El secretario de la Presidencia de la República, Miguel Ángel Toma dijo ayer en Informativo Sarandí que el papel del excanciller Almagro fue “paupérrimo” y que sobre sus hombros pesa una “enorme responsabilidad”.

Toma recordó que en su administración como canciller uruguayo Almagro “contrató a un profesional, Galiani, que se dedicó a atacar a los propios testigos uruguayos” y puso como ejemplo a la exfiscal Mirtha Guianze. “Eso le pesa mucho a Almagro ahora y tiene que salir a defenderse y entonces la mejor forma de hacerlo es atacar”, agregó.

Toma explicó a Informativo Sarandí que el gobierno llevó ahora información “relevante y válida” que fue “determinante para condenar y confirmar la participación de Jorge Tróccoli en el segundo vuelo”.

Con esta sentencia, el único condenado que deberá cumplir pena perpetua es Jorge Tróccoli, porque se encuentra en Italia. Sin embargo, el secretario de Presidencia aclaró que los demás militares condenados deberán terminar su condena en Uruguay y una vez finalizada, cumplir la pena en Italia.

El secretario de Presidencia sostuvo que se relevó al abogado contratado por Almagro quien había “presentado esa prueba con carencias realmente muy poderosas” y en su lugar se puso a “Esperanzoni a trabajar en el tema”.

Horas después de las declaraciones de Toma, Almagro explicó en su cuenta de Twitter que “es falsa la afirmación de Toma respecto a contratación de abogados”.

“No contraté ningún abogado durante mi gestión como Canciller para atender caso de #PlanCóndor en Italia, seguimos con abogado contratado x anterior administración Pdte Vázquez”, agregó.

Por otro lado, Almagro señaló que “es falsa también la afirmación de Toma cuando dice que no se podía apelar como parte civil, otras apelaron la sentencia d 1era instancia, ej. Gob. Italia y FA. No haber apelado tiene alto costo xa #Uruguay”.

Por último, el secretario general de la OEA compartió en su cuenta de Twitter una carta enviada por Galiani donde el abogado explica que no fue contratado por Almagro, pero sí durante el primer gobierno de Tabaré Vázquez.

“Estoy listo para debatir públicamente con el Sr. Toma, Mirta Guianze y cualquiera que sea considerado, para proveer evidencia de todo el trabajo que se hizo. Y también para entender por qué pusieron tantos obstáculos a mi trabajo”, señala Galiani en la carta.

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CONDENAN EN ITALIA A 13 URUGUAYOS POR DELITOS DE LESA HUMANIDAD

Cuando la justicia se abre camino

El procesamiento de 13 uruguayos, un civil y 12 militares, por homicidio agravado dejó en evidencia la existencia de la coordinación represiva entre las dictaduras del Cono Sur.

Por Pablo Silva Galván

14 julio 2019

La Justicia italiana condenó a cadena perpetua a varios militares latinoamericanos involucrados en la coordinación represiva de las dictaduras del Cono Sur, conocida como Plan Cóndor. Se trata de 24 represores entre los que hay 13 uruguayos. Uno de ellos es el exmarino Jorge Tróccoli, quien había fugado de Uruguay para evitar a la Justicia y se refugió en Italia apelando a su doble nacionalidad. Entre los sentenciados se encuentran también Ricardo Eliseo Chávez, Pedro Mato Narbondo, José Ricardo Arab, José Nino Gavazzo y Juan Carlos Larcebeau.

Se trata de la sentencia de segunda instancia que condena a cadena perpetua a un civil y 12 militares uruguayos por delitos de lesa humanidad cometidos contra ciudadanos de nacionalidad italiana.

El denominado Plan Cóndor fue un mecanismo de coordinación entre los organismos de inteligencia de las dictaduras latinoamericanas para perseguir a los opositores y destruir a sus organizaciones. Lo integraron los gobiernos de Argentina, Brasil, Bolivia, Paraguay y Uruguay. Como consecuencia de su accionar cientos de personas aún permanecen desaparecidas, al tiempo que otros cientos fueron asesinados y miles fueron conducidos a las cárceles.

Para el responsable de derechos humanos del Pit-Cnt, Raúl Olivera, se trata de un fallo “muy positivo”. Olivera dijo a Caras y Caretas que hay “varias razones” para considerarlo positivo. “Involucra a dos casos en particular. El primero es de Tróccoli, que estaba prófugo en Uruguay y se había refugiado en Italia en función de su doble nacionalidad. Ahí se había perdido la posibilidad de la extradición por un error que cometió el Estado uruguayo en su momento. Que eso se empalmara con esta causa sobre el Plan Cóndor posibilitó que se establecieran responsabilidades. No sé si lo hará Italia metiéndolo preso allá en función de esa sentencia o lo mande para Uruguay. En última instancia, si no se escapa antes, es un elemento importante”.

“El otro tema es referido a Pedro Mato Narbondo que también está prófugo y está imputado en varias causas. No se lo ha ubicado y se supone que puede estar en Brasil. Italia pedirá la captura internacional”, agregó.

Recordó que el resto tiene  cadena perpetua, por lo que “no creo que la vida les dé para que, luego que terminen la condena acá, lo extraditen a Argentina donde están requeridos y luego a Italia. En ese sentido materialmente no tiene ningún efecto. Tiene un sentido simbólico muy importante. Se investigó, se juntó documentación, se probó lo mismo que de alguna manera se probó acá”.

Olivera estimó que el fallo de la Justicia italiana puede influir sobre las causas que se siguen en Uruguay y vio como positivo que la sentencia deje sentado el precedente de la extraterritorialidad del Derecho Internacional.  “Desde que se inició esta causa, en 1999, durante ese período (Giancarlo) Capalbo -el juez actuante en el caso- recorrió el mundo y recopiló información sobre el Plan Cóndor, sobre la coordinación represiva. En ese sentido hay un cúmulo de información que echa por tierra cualquier duda sobre la existencia de la coordinación represiva en el Cono Sur. ¿Qué influencia puede tener eso en el resto de las causas? Creo que tiene importancia porque se trata de un país que está juzgando delitos cometidos en otro territorio y de alguna manera está planteando la extraterritorialidad  del derecho internacional. La concepción de que los delitos de lesa humanidad deben ser perseguidos en todo momento y en todo lugar ahí se materializa”.

Al respecto explicó que en Argentina “si bien ha habido causas que se han llamado Plan Cóndor, generalmente procesaron y condenaron a responsables por delitos cometidos en el territorio argentino. En realidad el principal antecedente con relación al Plan Cóndor es la sentencia que los procesó acá en Uruguay. La que llevó adelante Mirtha Guianze y el juez (Luis) Charles. Porque ahí los condena por un delito que se cometió fuera del territorio nacional. Es la única causa en la que se procesa a militares uruguayos por delitos que no cometieron en el territorio nacional”.

Esta sentencia, a juicio de Olivera, “pone en evidencia una ambivalencia del Estado uruguayo en esa causa. Hubo un período en el cual el Estado uruguayo contrató un  abogado que, lamentablemente, tenía  una estrategia muy equivocada. A raíz de unas gestiones que hicimos las organizaciones que estaban atrás de esta causa, el Estado lo removió y puso a otro, que  le dio un vuelco muy importante. Esta causa, igual que las de Uruguay, siempre ha marchado por la articulación con las organizaciones sociales, con las víctimas, cosa que el abogado que había antes no hacía. Este  abogado sí lo ha hecho, ha llevado documentación. Por eso digo que el Estado uruguayo es ambivalente. Creo que nos demuestra alegría por lo que sucedió en Italia, pero un poco de vergüenza por lo que pasa acá”.

Un fallo histórico

La investigación llevada adelante por la Justicia italiana insumió 20 años de trabajo y deja en evidencia la coordinación represiva en el Cono Sur. Se trata de la sentencia de segunda instancia que condena a cadena perpetua a un jerarca civil y 12 militares uruguayos por delitos de lesa humanidad cometidos contra ciudadanos de nacionalidad italiana, en el marco del Plan Cóndor. En primera instancia, solamente uno de los 13 acusados había sido condenado. Una apelación de la Presidencia de la República en la Justicia italiana accionó la causa.

En esta segunda instancia, fueron condenados a prisión perpetua Juan Carlos Blanco, José Gavazzo, José Ricardo Arab, Jorge Silveira, Ernesto Ramas, Gilberto Vázquez, José Medina, Luis Maurente Mata, José Sande Lima, Ernesto Soca, Pedro Mato Narbondo, Jorge Tróccoli  y Juan Carlos Larcebeau.

Un comunicado de la Presidencia de la República establece que el fallo “constituye un resultado óptimo de justicia y reconstrucción de la verdad sobre la modalidad con la que las fuerzas represivas de la dictadura golpeaban a las fuerzas democráticas y a los disidentes políticos”.

“La decisión adoptada por los jueces de segunda instancia representa, además, una respuesta de justicia para los familiares de las víctimas y para las instituciones y la sociedad uruguaya en su conjunto, en la medida en que todos los imputados fueron considerados responsables de los secuestros y de los homicidios de los que fueron acusados”, agrega.

Dicha sentencia confirma que en América Latina en los años 70 y 80 “operó el Plan Cóndor, una organización criminal transnacional compuesta por los vértices de inteligencia militar, que asesinó a miles de ciudadanos, sindicalistas y militantes de diversos partidos políticos y de oposición a las dictaduras que se habían instalado, a través de la violencia, en el Cono Sur”.

Una causa que lleva 20 años

La causa sobre la que falló la Justicia italiana comenzó en 1999 con la denuncia de violaciones a los derechos humanos y desapariciones en los países del Cono Sur por parte de familiares de desaparecidos. Involucra a militares de Uruguay, Argentina, Brasil, Bolivia, Chile y Perú. Entre los acusados se encuentran el canciller Juan Carlos Blanco, los militares y policías Jorge Tróccoli, José Ricardo Arab, José Gavazzo, Juan Carlos Larcebeau, Pedro Mato, Luis Maurente, Ricardo José Medina, Ernesto Ramas, José Sande Lima, Jorge Silveira, Ernesto Soca y Gilberto Vázquez. Originalmente se encontraba el exdictador Gregorio Álvarez, quien falleció durante el proceso. Un fallo en primera instancia había declarado inocentes a los militares uruguayos. Esto motivó un pedido de apelación del gobierno uruguayo. Por esta razón el secretario general de la Presidencia, Miguel Ángel Toma, viajó a Italia para presentar una serie de documentos que respaldaban el pedido. Este fue aprobado por la Justicia de ese país, dando lugar a una nueva instancia en la que finalmente resultaron condenados a cadena perpetua los militares uruguayos. Indica la Presidencia uruguaya que “el resultado procesal fue fruto del esfuerzo y trabajo colectivo de la Presidencia de la República Oriental del Uruguay, como parte civil, en la persona del secretario de la Presidencia, Miguel Ángel Toma, y del abogado representante de nuestro país, Andrea Speranzoni. Asimismo, han cumplido una gran labor la Fiscalía General de Roma y la Fiscalía Ordinaria de Roma, en las personas de los fiscales Tiziana Cugini y Francesco Mollace. Un resultado judicial que conjuga justicia y memoria colectiva”. Además de los uruguayos fueron condenados los chilenos Pedro Octavio Espinoza, Daniel Aguirre Mora, Carlos Luco Astroza, Orlando Moreno Vásquez y Manuel Abraham Vásquez Chauan. En el fallo de primera instancia fueron condenados en ausencia el exdictador boliviano Luis García Meza y su ministro del Interior, Luis Arce Gómez. Estaba también el expresidente de facto peruano Francisco Morales Bermúdez, su primer ministro Pedro Richter Prada y el exmilitar Germán Ruiz. Recuerda Presidencia que entre los condenados está el exjefe del S2 (servicio de inteligencia) del Cuerpo de Fusileros Navales (Fusna), Jorge Tróccoli Fernández. Este se había fugado en 2007 para evitar el proceso en Uruguay. “El proceso de apelación logró demostrar que en la fase de planificación de los homicidios consumados de mayo a octubre de 1978 por personal de la Armada uruguaya, en acuerdo con la ESMA (Escuela de Mecánica, uno de los principales campos clandestinos de exterminio) argentina, Tróccoli tuvo un rol central. En la fase ejecutiva, el acusado desempeñó funciones de conexión y coordinación de las operaciones en el ESMA de Buenos Aires y, contemporáneamente, en la plana mayor de la Armada uruguaya y en el S2 del Fusna. El proceso de apelación hizo, además, emerger una relación directa con el genocida argentino Alfredo Astiz”. Para la Presidencia uruguaya el proceso de apelación “ha demostrado, por primera vez, el nivel criminal del acusado José Gavazzo, definido en los nuevos documentos y pruebas producidas por la Presidencia de la República Oriental del Uruguay en octubre de 2018 y admitidas por la Corte de Roma como “jefe de la operación Cóndor por parte de Uruguay”. Esta nueva documentación de procedencia militar (ex Oficina III del SID) revela los vínculos internacionales del genocida Gavazzo en el ámbito de la coordinación de las operaciones en Argentina”. Agrega que “la sentencia de apelación confirma que en América Latina en los años setenta y ochenta operó el Plan Cóndor, una organización criminal transnacional compuesta por los vértices de inteligencia militar, que asesinó a miles de ciudadanos, sindicalistas y militantes de diversos partidos políticos y de oposición a las dictaduras que se habían instalado, a través de la violencia, en el Cono Sur”. El Plan Cóndor fue una estrategia de coordinación entre los servicios de inteligencia de las dictaduras del Cono Sur para perseguir y eliminar a los grupos opositores. En el caso uruguayo se comprobó la participación de militares uruguayos en Argentina, los que participaron en algunos casos en la eliminación de opositores y en otros en el traslado ilegal hacia Uruguay.

 

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Video que analisa el fallo del Tribunal en Roma, sobre los militares uruguayos condenados en marco del Plan Cóndor.

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Para escuchar los diferentes reportajes publicados por OCEANO, se debe tocar la imágen

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Declaración de Madres y Familiares de Uruguayos Detenidos Desaparecidos

 

Montevideo, julio de 2019.

FALLO SENTENCIA DE APELACION

JUICIO PLAN CONDOR – ROMA ITALIA

Saludamos con gran emoción la sentencia de Cadena Perpetua a los 24 imputados por delitos graves (secuestro, tortura y asesinato) durante las dictaduras del Conosur de América, por el Tribunal de Apelación de Roma.

Es una satisfacción que se haya cumplido con el reclamo de Justicia sobre la suerte de nuestros familiares, durante este oscuro período dictatorial de los años 70 y 80.

Fue un largo periplo de 20 años desde el 9/6/1999 cuando 5 mujeres luchadoras, madres y esposas, se presentaron en la Fiscalía de Roma ante el Fiscal Giancarlo Capaldo buscando justicia, pues en Uruguay y Argentina, campeaba la impunidad sustentada en las leyes de Impunidad y de Punto Final.

Ellas fueron Aurora Meloni, Cristina Mihura, Luz Ibarburu de Recagno, Maria Bellizzi y Martha Casal de Gatti, quienes se ampararon en el Artículo 4° de la Ley Italiana que acoge a los ítalo descendientes como propios, tanto para ser defendidos en sus intereses, como juzgados.

Fue un largo camino, con aciertos y errores, donde el trabajo fue obstaculizado por los gobiernos democráticos quienes, además de no hacer justicia en sus propios países (donde ocurrieron los hechos y están los imputados) tampoco aportaron datos ni pruebas. Fueron los

familiares, querellantes, las ONGs, y testigos ex-presos que armaron la causa, testimoniando y viajando incluso a desclasificar archivos de la CIA. Así se constituyó la Mega Causa PLAN CONDOR.

La fuga del marino Troccoli a Italia, cuando tenía que comparecer frente a la justicia en Uruguay, sumó a esta causa a los familiares de víctimas no italianas, reclamando allí el derecho de juzgarlo.

El Plan Cóndor es un plan represivo destinado a implantar un modelo económico, social, político y cultural a la medida de intereses anti populares en la región: Chile, Argentina, Uruguay, Brasil, Paraguay, Perú y Bolivia.

Este importantísimo fallo, reconoce y condena este plan sistemático organizado por los aparatos represivos de los Estados miembros, destinado a investigar, perseguir, detener, torturar y eliminar (asesinar o desaparecer) a todo disidente opositor, con intercambio de prisioneros entre ellos. También reconoce dentro de este tremendo plan, la apropiación de niños y bebés como

botín de guerra.

En esta segunda instancia se pudo comprobar esta coordinación no solamente de las cúpulas sino también de los mandos medios, que también tenían poder de decisión y ejecución; se aportaron documentos que involucran a la política exterior de Estados Unidos y en archivos encontrados en Uruguay y Argentina que vinculan la coordinación entre Troccoli y Astiz, entre el

FUSNA y la ESMA.

Este fallo debe contribuir a valorar los Tratados Internacionales establecidos y firmados. Reafirmar la imprescriptibilidad de los delitos de Lesa Humanidad e impulsar al Poder Judicial a obrar en consecuencia.

Junto a la condena a Troccoli, ratifica los fallos resultantes en nuestro país condenando a Larcebeau, Gavazzo, Cordero, Medina y la inclaudicable lucha por verdad y justicia que no ampare la impunidad de este negro periodo.

Y continuar exigiendo, que es posible y necesaria toda la verdad. En los países donde ocurrieron las desapariciones, los secuestros están las pruebas y los imputados. También los restos de nuestros desaparecidos que seguiremos buscando.

Debemos felicitar y agradecer el trabajo profesional y la calidad humana para llevar adelante esta Causa a la Fiscal TIZIANA CUGINI, a los abogados ANDREA SPERANZONI, ARTURO SALERNI y MARIO ANGELLELI y equipo; al Fiscal GIANCARLO CAPALDO; al Gobierno Italiano; a la ONG 24Marzo y su coordinador JORGE ITHURBURU; a la Secretaria de Derechos Humanos del PIT-CNT; a las Centrales Sindicales italianas CGIL; a SERPAJ; la Iglesia Valdense; a los gobiernos provinciales y comunales que promovieron desde el inicio la Causa. Luego al Gobierno Uruguayo en el cambio de abogado que fue fundamental para revertir la sentencia primaria, a la embajada Uruguaya en Roma, a historiadores como FRANCESCA LESSA y ROSSELLA TALLERICO, MARTIN ALMADA que aporto los ARCHIVOS DEL TERROR; ROGER RODRIGUEZ, la ex fiscal MIRTHA GUIANZE, expresos que volvieron a revivir sus tormentos, a la intérprete GIULIA SPANESI y a todos los que hicieron posible esta sentencia irrevocable: TODOS CULPABLES, PENA MAXIMA CADENA PERPETUA.

Queda mucho por hacer en nuestro país, los archivos están y muchos imputados aún sin juzgar. LOS DELITOS DE LESA HUMANIDAD NO DEBEN QUEDAR IMPUNES. Se ha hecho Justicia pero falta saber la Verdad: ¿DONDÉ ESTÁN?

POR TODOS ELLOS! POR MEMORIA VERDAD Y JUSTICIA NUNCA MAS DICTADURAS!

Madres y Familiares de Uruguayos Detenidos Desaparecidos

 

Sentencia condor Italia 20190708

Para leer la Sentencia del Tribunal apoyar sobre la línea

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JUSTICIA

20 de julio de 2019

Madres de Detenidos Desaparecidos

saluda con emoción cadena

perpetua para represores

Madres y Familiares de Uruguayos Detenidos Desaparecidos saluda con gran emoción la sentencia a cadena perpetua a 24 imputados por secuestro, tortura y asesinato durante las dictaduras del Cono Sur, que emitió el Tribunal de Apelación de Roma, y remarca que se ha hecho justicia pero falta saber la verdad sobre el destino de los desaparecidos.

Tras la decisión de la Justicia italiana de condenar a cadena perpetua a 24 jerarcas y militares de Uruguay, Chile, Bolivia y Perú acusados de la desaparición de 23 ciudadanos italianos, en marco del Plan Cóndor de coordinación represiva de las dictaduras del Cono Sur, durante los años 70 y 80, la organización Madres y Familiares de Uruguayos Detenidos Desaparecidos emitió un comunicado.

Madres y Familiares saluda “con gran emoción la sentencia de cadena perpetua a los 24 imputados por delitos graves (secuestro, tortura y asesinato) durante las dictaduras del Cono Sur de América, por el Tribunal de Apelación de Roma”.

“Es una satisfacción que se haya cumplido con el reclamo de justicia sobre la suerte de nuestros familiares, durante este oscuro período dictatorial de los años 70 y 80”, indica la asociación.

Recuerda que “fue un largo periplo de 20 años, desde junio de 1999 cuando cinco mujeres luchadoras, madres y esposas, se presentaron en la Fiscalía de Roma ante el fiscal Giancarlo Capaldo buscando justicia, pues en Uruguay y Argentina, campeaba la impunidad sustentada en las leyes de Impunidad y de Punto Final”.

Ellas fueron: Aurora Meloni, Cristina Mihura, Luz Ibarburu de Recagno, Maria Bellizzi y Martha Casal de Gatti, “quienes se ampararon en el artículo 4° de la Ley italiana que acoge a los ítalo descendientes como propios, tanto para ser defendidos en sus intereses, como juzgados”.

“Fue un largo camino, con aciertos y errores, donde el trabajo fue obstaculizado por los gobiernos democráticos quienes, además de no hacer justicia en sus propios países (donde ocurrieron los hechos y están los imputados) tampoco aportaron datos ni pruebas”, remarcan.

En tal sentido subrayan que “fueron los familiares, querellantes, las ONGs, y testigos expresos que armaron la causa, testimoniando y viajando incluso a desclasificar archivos de la CIA. Así se constituyó la mega causa Plan Cóndor”.

Expresan que la fuga del marino Jorge Troccoli a Italia, cuando tenía que comparecer ante a la Justicia en Uruguay, “sumó a esta causa a los familiares de víctimas no italianas, reclamando allí el derecho de juzgarlo”.

El Plan Cóndor fue un método represivo destinado a “implantar un modelo económico, social, político y cultural a la medida de intereses anti populares en la región: Chile, Argentina, Uruguay, Brasil, Paraguay, Perú y Bolivia”.

Afirman que este importantísimo fallo, reconoce y condena “este plan sistemático organizado por los aparatos represivos de los estados miembros, destinado a investigar, perseguir, detener, torturar y eliminar (asesinar o desaparecer) a todo disidente opositor, con intercambio de prisioneros entre ellos”.

También reconoce dentro de este tremendo plan, “la apropiación de niños y bebés como botín de guerra”.

En esta segunda instancia se pudo comprobar “la coordinación no solamente de las cúpulas, sino también de los mandos medios, que también tenían poder de decisión y ejecución”.

Madres y Familiares asegura que se aportaron documentos que “involucran a la política exterior de Estados Unidos y en archivos encontrados en Uruguay y Argentina que vinculan la coordinación entre Troccoli y Alfredo Astiz, entre el FUSNA y la ESMA”.

Imprescriptibilidad

Remarcan que el fallo debe “contribuir a valorar los tratados internacionales establecidos y firmados, reafirmar la imprescriptibilidad de los delitos de lesa humanidad e impulsar al Poder Judicial a obrar en consecuencia”.

“Junto a la condena a Troccoli, ratifica los fallos resultantes en nuestro país condenando a Juan Carlos Larcebeau, José Gavazzo, Manuel Cordero, Ricardo Medina y la irrenunciable lucha por verdad y justicia que no ampare la impunidad de este negro periodo. Y continuar exigiendo, que es posible y necesaria toda la verdad”.

En los países donde ocurrieron las desapariciones, los secuestros están las pruebas y los imputados. “También los restos de nuestros desaparecidos que seguiremos buscando”, afirma la asociación.

“Debemos felicitar y agradecer el trabajo profesional y la calidad humana para llevar adelante esta causa a la fiscal Tiziana Cugini, a los abogados Andrea Speranzoni, Arturo Salerni y Mario Angelleli y equipo; al fiscal Giancarlo Capaldo; al Gobierno italiano; a la ONG 24 Marzo y su coordinador Jorge Ithurburu; a la Secretaria de Derechos Humanos del PIT-CNT; a las centrales Sindicales italianas CGIL; a SERPAJ; la Iglesia Valdense; a los gobiernos provinciales y comunales que promovieron desde el inicio la causa”, se detalla en el comunicado.

Madres y Familiares agrega: “Luego al Gobierno uruguayo en el cambio de abogado que fue fundamental para revertir la sentencia primaria, a la embajada uruguaya en Roma, a historiadores como Francesca Lessa y Rossella Tallerico, Martin Almada que aporto los archivos del terror; a Roger Rodríguez, a la ex fiscal Mirtha Guianze, ex presos que volvieron a revivir sus tormentos, a la intérprete Giulia Spanesi y a todos los que hicieron posible esta sentencia irrevocable: todos culpables, pena máxima cadena perpetua”.

También afirman que “queda mucho por hacer en nuestro país, los archivos están y muchos imputados aún sin juzgar. Los delitos de lesa humanidad no deben quedar impunes”.

“Se ha hecho justicia pero falta saber la verdad: ¿Dónde están?”, puntualiza Madres y Familiares de Detenidos Desaparecidos.

 

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Traducción en español del Fallo del Tribunal sobre los responsables del Plan Cóndor

REPUBLICA ITALIANA

 

EN NOMBRE DEL PUEBLO ITALIANO

 

LA CORTE  DE APELACIONES DE ROMA

Sección 1 bis

 

En la audiencia pública del 8 de julio del 2019, pronunció la siguiente

SENTENCIA

  Visto el art. 605 del Còdigo de Procedimientos Penales,

en reforma de la sentencia pronunciada por la III Corte Penal de Roma, en fecha 17 de agosto de 2017, sobre  Juan Carlos Blanco, Pedro Antonio Mato Narbondo, José Horacio Gavazzo Pereira, José Ricardo Arab Fernandez, Ricardo José Medina Blanco, Luis Alfredo Maurente Mata, José Felipe Sande Lima, Ernesto Soca, Ernesto Avelino Ramas Pereira, Jorge Alberto Silveira Quesada, Gilberto ValentinVazquezBisio, Ricardo Chavez Dominguez, Juan Carlos LarcebeauAguirregaray, Jorge NestorTroccoli Fernandez, Luis Arce Gomez, Francisco Morales Bermudez, German Ruiz Figueroa, Martín Martinez Garay, Rafael Francisco Ahumada Valderrama, Hernan Jerónimo RamirezRamirez, Manuel  VasquezChahuan, Orlando Moreno Vasquez, Daniel Aguirre Mora, Carlos Luco Astroza, Pedro Octavio Espinosa Bravo, apelada por el Fiscal General de Apelaciones de Roma y por el Fiscal del Tribunal de Roma,  apelada por los imputados Juan Carlos Blanco, Luis Arce Gomez, Francisco Morales Bermudez, German Ruiz Figueroa, Rafael Valderrama Ahumada, Hernan Jerónimo Ramirez Ramirez, apelada incidentalmente por Moreno Vasquez Orlando, Vasquez Chahuan Manuel, Aguirre Mora Daniel y Luco Astroza Carlos, apelada con solo fines civiles por la Presidencia del Consejo de Ministros, Mariana Zaffaroni Islas, Andrés Recagno, Martha Amanda Casal de Rey, Aida Aurora Sanz Balduvino, Horacio Rafael Sanz Balduvino, Graciela Julieta Sobrino Berardi, Pablo Simon Sobrino Costa, Nestor Julio GomezRosano, Maria Victoria Moyano Artigas, Artigas Nilo Anibal Ruben, Artigas Nilo Dardo Dario, EnseñatValentin, Garcia Dossetti Soledad, Raul Mario Gambaro, Maria Graciela BorelliCattaneo,  Silvia Elvira Ostiante, Julio Alberto Gambaro, Carlos Rodolfo D’ Elia, Frente Amplio Mónica Xavier, Partido político uruguayo de centro izquierda, Hugo Ignacio Venturelli, Donato Guzman Jaime Andrés,  Guzman Nuñez Mariana, Canales Maino Margarita, Teillier del Valle Guillermo  Leon, Presidente del Partido Comunista de Chile, Donato Guzman Mauricio Claudio, Donato Guzman Nelson Esteban, Donato Guzman Ivan Patricio y Canales Maino Mariana,

declara

a Pedro Antonio MATO NARBONDO, José Horacio GAVAZZO PEREIRA, José Ricardo ARAB FERNANDEZ, Ricardo José MEDINA BLANCO, Luis Alfredo MAURENTE MATA, José Felipe SANDE LIMA, Ernesto SOCA, Ernesto Avelino RAMAS PEREIRA, Jorge Alberto SILVEIRA QUESADA, Gilberto Valentin VASQUEZ BISIO, Jorge Nestor TROCCOLI FERNANDEZ, Juan Carlos LARCEBEAU AGUIRREGARAY, Martin MARTINEZ GARAY, Manuel VASQUEZ CHAHUAN, Orlando MORENO VASQUEZ, Daniel AGUIRRE MORA, Carlos LUCO ASTROZA,  Pedro Octavio ESPINOZA BRAVO, responsables del delito de homicidio voluntario pluri agravado continuado respectivamente atribuido a los motivos de acusación B1), D1) y 12) de la imputación y de homicidio voluntario pluriagravado respectivamente atribuidos  al M1), N1) y O1) de la rúbrica y condena cada uno de ellos a la pena de cadena  perpetua y al pago de los gastos procesales de este grado y del primer grado del juicio.

  Vistos los artículos 29 y 32 del código penal  declara a los imputados  antes mencionadoscon prohibición perpetua de cargos públicos, legales y caducados de la responsabilidad parental.

  Visto el artículo 72 del código penal  determina  para Pedro Antonio MATO NARBONDO, José Horacio GAVAZZO PEREIRA, José Ricardo ARAB FERNANDEZ, Ricardo José MEDINA BLANCO, Luis Alfredo MAURENTE MATA, José Felipe SANDE LIMA, Ernesto SOCA, Ernesto Avelino RAMAS PEREIRA, Jorge Alberto SILVEIRA QUESADA, Gilberto Valentin VASQUEZ BISIO, Jorge Nestor TROCCOLI FERNANDEZ, Juan Carlos LARCEBEAU AGUIRREGARAY y a Martin MARTINEZ GARAY aislamiento diurno por la duración de dos años.

Visto el artículo 36 del código penal ordena la publicación por sumario  de la presente sentencia,  ordena la publicación de la misma en el Comune de Roma y en el sito internet del Ministerio de Justicia.

Visto el articulo 530 del código del proceso penal absuelve a Juan Carlos Blanco limitadamente al secuestro y homicidio de Mafalda Corinaldesi de Stamponi  que se le atribuye al G2 de la rùbrica.

En el resto se confirma la sentencia impugnada condenando a los acusados Luis Arce Gomez, Francisco Morales Bermudez, German Ruiz Figueroa Valderrama Ahumada y Hernan Jeronimo Ramirez Ramirez al pago de los gastos del presente grado del juicio.

Vistos los artículos 538, 539, 541 y 592 coma 3 del código de proceso penal condena, conjunta y solidariamente, MATO NARBONDO, GAVAZZO PEREIRA, ARAB FERNANDEZ, MEDINA BLANCO, MAURENTE MATA, SANDE LIMA, SOCA, RAMAS PEREIRA, SILVEIRA QUESADA, VASQUEZ BISIO, TROCCOLI FERNANDEZ, LARCEBEAU AGUIRREGARAY, MARTINEZ GARAY, VASQUEZ CHAUHAN, MORENO VASQUEZ, AGUIRRE MORA, LUCO ASTROZA Y ESPINOZA BRAVO a indemnizar el daño causado a la parte civil Presidencia del Consejo de Ministros, que debe ser pagado en juicio separado, asignando un provisional, inmediatamente ejecutivo, de 1.000.000 de euros.

Condena, además, a los acusados antes mencionados, conjunta y solidariamente a reembolsar los gastos realizados por la citada parte civil, para el primer grado del juicio, que se liquidan como honorarios en 15.000,00 euros, además de accesorios legales y a reembolsar, solidariamente, entre ellos y con Juan Carlos Blanco, Luis Arce Gomez, Francisco Morales Bermudez, German Ruiz Figueroa, Valderrama Ahumada y Hernan Jeronimo Ramirez Ramirez, los gastos realizados para el presente grado  por la misma parte civil, que se liquidan en 12.636,00 euros como honorarios además de los accesorios legales.

Condena a MATO NARBONDO, GAVAZZO PEREIRA, ARAB FERNANDEZ, MEDINA BLANCO, MAURENTE MATA, SANDE LIMA, SOCA, RAMAS PEREIRA, SILVEIRA QUESADA Y VASQUEZ BISIO  a indemnizar el daño ocasionado a las partes civiles Mariana Zaffaroni Islas, Andres Recagno y Martha Casal de REY que debe liquidarse en juicio separado, asignando un provisional, inmediatamente ejecutivo de 100.000,00 euros a Mariana Zaffaroni Islas.

Condena a los acusados antes mencionados, solidariamente, a indemnizar los gastos mantenidos por las partes civiles, para el primer grado del juicio, que se liquidan, como honorarios en 20.000,00 euros para la Republica Oriental del Uruguay, en 6.995,00 euros para Mariana Zaffaroni Islas, en 9.653,1 euros para las posiciones conjuntas de Martha Amanda Casal de Rey y Andres Recagno y en 5.625,00 euros para Maria Cristina Mihura además de los accesorios legales para cada parte civil.

Condena además, a los acusados antes mencionados, solidariamente entre ellos y con Juan Carlos Blanco, al reembolso de los gastos sostenidos por las citadas partes civiles, para el presente grado, que liquida, como honorarios en 15.000,00 euros para la Republica Oriental del Uruguay, en 6.995 euros para Mariana Zaffaroni Islas, en 9.653,1 euros para las posiciones conjuntas de Martha Casal de Rey y Andres Recagno y en 5.625,00 euros para Maria Cristina Mihura además de los accesorios legales para cada parte civil.

Condena a Juan Carlos Blanco a reembolsar los gastos mantenidos por las partes civiles para el presente grado, que se liquidan, como honorarios, en 6.995,00 euros para Aurora Meloni, en 4.835,00 euros para Leticia Paula BanfiMeloni, en 6.995,00 euros para Valeria Banfi Meloni y en 8.044,00 euros para Nila Heredia Miranda ASOFAMD, además de los accesorios legales para cada una de las partes civiles.

Condena a Jorge Nestor  TROCCOLI FERNANDEZ a indemnizar a las partes civiles el daño provocado, que se deberá liquidar en juicio separado, asignando una provisional, inmediatamente ejecutiva de 100.000,00 euros a Aida Aurora Sanz Balduvino, en su calidad de nieta de  Aida Celia Sanz Fernandez y de otros 100.000,00 euros en su calidad de sobrina de Elsa Haydee Fernandez Lanzani; de euros 250.000,00 a Horacio Rafael Sanz Balduvino en su calidad de nieto de Aida Celia Sanz Fernandez; 200.000 euros a Graciela Julieta Sobrino Berardi; 250.000,00 euros a cada uno  es decir a Pablo Simon Sobrino Costa y a Nestor Julio GomezRosano; 100.000,00 euros a Maria Victoria Moyano Artigas, en su calidad de hija de Maria Asuncion Artigas Nilo de Moyano; 200.000,00 euros a cada uno, a Artigas Nilo Anibal Ruben y a Artigas Nilo Dardo Dario.

Condena a dicho acusado a reembolsar los gastos mantenidos por las partes civiles en el primer  y el segundo grado del juicio que liquida, como honorario, en 9.000,00 euros totales para Aurora Sanza Balduvino en su calidad de nieta de Aida Celia Sanza Fernandez que se deberán pagar en favor del estado; 16.788,00 euros para las posiciones conjuntas de Aida Aurora Sanz Balduvino en su calidad de sobrina  de Elsa Haydee Fernandez Lanzani y de Pablo Simon Sobrino Costa; 16.000,00 euros para Horacio Rafael Sanz Balduvino en su calidad  de nieto de Aida Celia Sanz Fernandez, en 9.670,00 euros para Graciela Julieta Sobrino Costa; en 13.000,00 euros para Nestor Julio Gomez Rosano; en euros 13.000,00 para Maria Victoria Moyano Artigas en su calidad de hija de Maria Asuncion Artigas Nilo de Moyano; en 16.000,00 euros  para Maria Victoria Moyano Artigas en su calidad de hija de Alfredo Moyano; en 13.000,00 euros para Artigas Nilo Anibal Ruben; en 13.000,00 euros para Artigas Nilo Dardo Dario; en 16.000,00 euros para Enseñat Valentin; en 16.000,00 euros para Enseñat Marta Alicia además de los accesorios legales para todas las partes civiles.

Condena a Jorge Nestor TROCCOLI FERNANDEZ y a Juan Carlos LARCEBEAU AGUIRREGARAY, solidariamente a indemnizar el daño ocasionado a las partes civiles, que se liquidará en juicio separado, asignando una provisional, inmediatamente ejecutiva de 100.000,00 euros a cada uno, a Raul Mario Gambaro, a Maria Graciela Borelli Cattaneo, a Silvia Elvira Ostiante, a Carlos Rodolfo D’ Elia; 50.000,00 euros a Monica Xavier por el Frente Amplio, 250.000,00 euros a Garcia Dosetti Soledad.

Condena además a dichos imputados, conjunta y solidariamente, a reembolsar los gastos sostenidos por las partes civiles, en primer y segundo grado, que se liquidan, generalmente, como honorario, en 16.700 euros para las posiciones conjuntas de GarciaDosetti Soledad y Julio Alberto Gambaro; 8.800,00 euros para Raúl Mario Gambaro, 8.800,00 euros para Silvia Elvira Ostiante a depositar en favor del Erario; en 12.400,00 euros para las posiciones conjuntas de Maria Graciela BorelliCattaneo, Carlos Rodolfo D’ Elia y Monica Xavier por el Frente Amplio; en 30.000,00 euros para la Republica Oriental del Uruguay además de los accesorios legales para cada parte civil.

Condena a Juan Carlos Blanco al reembolso de los gastos sostenidos por las partes civiles para el presente juicio que se liquidan en 8.465,81 euros comprensivos de accesorios para Enriqueta Carmen Stamponi y en 8.044 euros, como honorarios para Nila Heredia Miranda además de los accesorios legales.

Condena a Arce Gomez Luis, Francisco Morales Bermudez y German Ruiz Figueroa a reembolsar los gastos  mantenidos por las partes civiles para el presente grado del juicio que liquida en 9.653,1 euros para las posiciones conjuntas de Mercedes Campiglia y de Nila Heredia Miranda; en 4.835 euros para Maria Campiglia; en 8.394,00 euros para las posiciones conjuntas de Claudia Olga Ramona Allegrini y Maria Paula Viñas además de los accesorios legales  para cada parte civil.

Condena  a Martin Martinez Garay a reembolsar los gastos mantenidos por dichas partes civiles para el primer y segundo grado del juicio que liquida, en total, como honorario, en 15.000,00 euros para las posiciones conjuntas de Mercedes Campiglia y de Nila Heredia Miranda; en 10.835,00 euros para Maria Campiglia; en 14.000,00 euros para las posiciones conjuntas de Claudia Ramona Allegrini y Maria Paula Viñas además de los accesorios legales para cada parte civil.

Condena a Rafael Valderrama  Ahumada a reembolsar los gastos sostenidos por las partes civiles, para el presente grado, que liquida, como honorario, en 9.650,00 euros para las posiciones conjuntas de Lorena Soledad Pizarro Sierra AFDD y Rina Belvederessi Muñoz; en 4.835,00 euros para Patricio Alejandro MontiglioBelvederessi y en 5.000,00 euros para Tamara MontiglioBelvederessi además de los accesorios legales para cada parte civil.

Condena a Manuel Vasquez Chauhan, Orlando Moreno Vasquez, Daniel Aguirre Mora y Carlos Luco Astroza a indemnizar el daño ocasionado a las partes civiles, a liquidarse en juicio separado, asignando una provisional, inmediatamente ejecutiva, de 100.000,00 euros a Hugo Ignacio Venturelli.

Condena a dichos imputados a reembolsar los gastos sostenidos por las partes civiles para el primer grado del juicio, que liquida, como honorario en 9.000 euros para Lorena Soledad Pizarro Sierra AFDD; en 6.000,00 euros para Maria Paz Venturelli Cea; en 7.000,00 euros para Hugo Ignacio Venturelli  para depositar en favor del Erario.

Condena a dichos imputados, en solidaridad con Hernan Jeronimo Ramirez Ramirez a reembolsar los gastos sostenidos por las partes civiles para el presente grado del juicio que liquida, como honorario, en 8.044,25 euros para Lorena Soledad Pizarro Sierra AFDD; en 5.000,00 euros para Maria Paz Venturelli Cea y en 6.995,00 euros para Hugo Ignacio Venturelli  para depositar en favor del Erario.

Condena a Pedro Octavio Espinoza Bravo a indemnizar el daño ocasionado a las partes civiles, que se liquidará en separado juicio, asignando una provisional, inmediatamente ejecutiva, de 100.000,00 euros cada uno, a Donato Guzman Jaime Andres, Guzman Nuñez Mariana, Tellier del Valle Guillermo Leon en calidad de Presidente del Partido Comunista de Chile, Donato Guzman Mauricio Claudio, Donato Guzman Nelson Esteban, Donato Guzman Mauricio Claudio, Donato Guzaman Nelson Esteban, Donato Guzman Ivan Patricio, Canales Maino Mariana y de 200.000,00 euros  a Canales Maino Margarita.

Condena dicho imputado al reembolso de los gastos sostenidoss por las partes civiles para el primer y para el segundo grado del juicio que liquida, globalmente, como honorario, en 14.000,00 euros para Donato Guzman Jaime Andres;  en 17.000,00 euros para Guzman Nuñez Mariana, en 17.000,00 euros para Lorena Soledad Pizarro Sierra AFDD; en 11.604,00 euros para las posiciones conjuntas de Canales Maino Margarita y Tellier del Valle Guillermo Leon en calidad de presidente del Partido Comunista de Chile;  en 14.000,00 euros para Donato Guzman Mauricio Claudio; en 14.000,00 euros para Donato Guzman Nelson Esteban y en 12.000,00 euros para Donato Guzman Ivan Patricio, además de los accesorios legales para cada parte civil.

Confirma el resto.

Fija en noventa días el termino para el deposito de los fundamentos.

Roma, 8 de julio 2019

El Presidente

Agatella Giuffreda

 

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