Le coup d’Etat du 27 juin 1973 en Uruguay a été le point de départ d’une dictature de 12 ans. Dans ce petit pays, il y a eu plus de 10 000 prisonniers politiques, systématiquement torturés, 197 disparitions forcées, 122 assassinats politiques et 13 appropriations d’enfants, ainsi que dans les autres pays associés à l’époque par le Plan Condor (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili et Uruguay) sous l’égide des Etats-Unis. 380 000 uruguayens ont été contraints à l’exil.
Après le retour de la démocratie et pendant des décennies d’impunité absolue de ces crimes, la ténacité des victimes et de leurs proches a maintenu vivante l’exigence de vérité et de justice. C’est maintenant une part très importante de la société uruguayenne qui a fait sienne la cause des disparus et dit la nécessité de « plus jamais de terrorisme d’Etat ». La justice avance, mais difficilement, et seulement une cinquantaine de criminels contre l’Humanité sont condamnés ou inculpés.
Actuellement en Uruguay, les nostalgiques de la dictature disposent d’appuis à tous les niveaux de l’Etat. Le parti d’extrême droite Cabildo Abierto créé par d’anciens militaires fait partie de la coalition conservatrice au pouvoir depuis 2020. Il revendique l’impunité et multiplie les initiatives en ce sens, cherchant à imposer une réécriture de l’Histoire récente et une victimisation des tortionnaires. Il bénéficie de soutiens politiques dans tous les partis de la majorité actuelle.
Dans ce colloque, des témoins et des victimes, des juristes, des syndicalistes, des chercheurs et des militants des droits humains venus d’Uruguay, de France et d’autres pays d’Europe rappelleront certains faits de ces 50 années pour mesurer le chemin parcouru et celui qu’il reste encore à faire aujourd’hui.
PROGRAMME
13h45-14h15
Accueil
14h15
Présentation du Colloque :
Elena Salgueiro, présidente de ¿Dónde Están?
14h20
Ouverture du Colloque :
Geneviève Garrigos, Conseillère de Paris
14h 30
Table ronde 1 : Coup d’Etat et résistances
Modérateur : Fabien Cohen, secrétaire général de France Amérique Latine
- José Olivera, président de la Fenapes, syndicat uruguayen de l’enseignement, membre de la centrale syndicale Pit-CNT
« Le rôle des syndicats dans la résistance à la dictature et dans la défense des Droits Humains en Uruguay »
- Zelmar Michelini, journaliste, ancien dirigeant étudiant et réfugié politique uruguayen en France
« Le contexte historique du coup d’Etat du 27 juin 1973 en Uruguay »
15h10
Table ronde 2 : Exil et solidarités
Modératrice : Véronique Brocard, journaliste
- Guillermo Dighiero, médecin, chercheur en biologie, ancien réfugié uruguayen en France et ancien ambassadeur d’Uruguay en France.
« Une trajectoire personnelle, politique et professionnelle marquée par la dictature, entre deux pays : l’Uruguay et la France »
- Leonel Harari, ancien prisonnier politique et réfugié uruguayen en France
« Les collectifs franco-uruguayens de dénonciation du terrorisme d’Etat et de l’impunité en Uruguay et la solidarité française»
- Marita Ferraro, enseignante-chercheure à l’Université Grenoble-Alpes, écrivaine, ancienne prisonnière politique et réfugiée uruguayenne en France
« Exil, exils »
16h Melani Luraschi (voix) et Omar Espinosa (guitare)
16h15-16h30 : PAUSE
16h30 :
Table ronde 3 : Justice et Impunité
Modératrice : Niki Siampakou, juriste, chercheure au International Centre for Counter Terrorism/TMC Asser Institute, La Haye (NL)
- Aua Baldé, juriste, spécialiste en Droit international des Droits Humains, présidente du Groupe de Travail sur les Disparitions Forcées de l’ONU
« Observations préalables du groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées lors de la préparation de la visite en Uruguay en juillet 2022 »
- Martín Fernández, avocat de victimes du terrorisme d’Etat, membre de l’Institut IELSUR, enseignant-chercheur en Droit Pénal à l’Université de la République (Udelar, Montevideo), a porté plusieurs affaires devant la Cour Interaméricaine des Droits Humains (participe en visio-conférence depuis Montevideo)
« Le jugement « Maidanik et autres » par la Cour Interaméricaine des Droits Humains »
- Pablo Chargoia, avocat de victimes du terrorisme d’Etat, coordonnateur de l’équipe juridique de l’Observatorio Luz Ibarburu (OLI), expert auprès de la Cour Interaméricaine des Droits Humains (CIDH)
« L’évolution de l’impunité des crimes du terrorisme d’Etat en Uruguay depuis 2013 »
17h30 Groupe Huenuman : Boris Rojas Oyanedel (flûte traversière, quena, voix) et Fernando Roa (guitare, basse, voix)
17h40 :
Table ronde 4 : Coordination répressive et Justice transnationales
Modératrice : Lauriane Bouvet, membre du Conseil de ¿Dónde Están?
- Francesca Lessa, enseignante chercheure en Etudes Latino-Américaines et développement international à l’Université d’Oxford (UK).
« La coordination répressive transnationale du Plan Condor »
- Aurora Meloni, partie civile dans le « procès Condor » de Rome qui a porté devant la justice italienne en 1999 des crimes contre l’humanité commis contre des victimes d’origine italienne. Le jugement définitif, en 2021 a condamné à perpétuité 14 répresseurs.
« Le Procès Condor de Rome (1999-2021)»
- Sophie Thonon, avocate spécialiste des droits humains et présidente déléguée de France Amérique Latine
« Justice française : justice restreinte mais justice active»
18h40 : Conclusion du Colloque par Mme Geneviève Garrigos
19h -20h : Apéritif
Inauguración del Repositorio LUISA CUESTA: espacio de libre acceso de archivos de la memoria reciente
Miércoles 21 de junio, 15 horas
La Universidad de la República y la Institución Nacional de Derechos Humanos y Defensoría del Pueblo, tienen el honor de invitarle a la inauguración del Repositorio Luisa Cuesta.
El repositorio es una oficina de libre consulta de archivos de la memoria reciente.
El evento será el miércoles 21 de junio, a las 15 horas, en el Campus Luisi Janki, Pioneras Universitarias, Edificio Clotilde (Alberto Lasplaces 1620).
Le agradecemos confirmar su asistencia.
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Paris, 25 de marzo de 2023
Con infinito dolor comunicamos la triste noticia del fallecimiento de nuestro compañero y amigo Carlos Wuhl, ocurrido en Orléans el 25 de marzo de 2023 a los 81 años de edad. Periodista, militante comunista uruguayo, comprometido desde su juventud con las causas populares, acérrimo defensor de la libertad y la democracia, solidario de las luchas de América Latina, Carlos debió emprender el camino del exilio hacia Europa luego de vivir en Chile hasta el golpe de estado de setiembre de 1973. Establecido en Francia, Carlos participó en todas las campañas por la libertad de los presos políticos de la dictadura y de solidaridad con la lucha del pueblo uruguayo. Tras el fin de la dictadura, con la misma determinación de siempre se sumó a la lucha contra la impunidad, por la memoria, la verdad y la justicia y la búsqueda de los ciudadanos desaparecidos durante la dictadura en Uruguay y Argentina. Fiel, como pocos, a la memoria de sus compañeros y a sus ideales, Carlos militó desde su creación en la asociación ¿Dónde Están? de solidaridad con los familiares de los desaparecidos y de lucha por verdad, justicia, memoria, reparación y no repetición. Miembro del consejo de ¿Dónde Están? tuvo la inmensa tarea de desarrollar el sitio Internet de la asociación, convirtiéndolo en una fuente imprescindible para quienes en Francia y Europa buscan conocer la historia y la actualidad de la lucha por los derechos humanos en Uruguay. Cumplió su tarea con el mismo entusiasmo y tenacidad de sus años mozos, a pesar de crecientes problemas de salud. Hasta su último suspiro siguió aportando información al sitio, colaborando con las tareas de la asociación y aportándonos la sabiduría de su memoria y su experiencia. Hacemos llegar a su querida esposa Ghislaine nuestro más sentido pésame y la certeza de que Carlos nos seguirá acompañando siempre en el recuerdo y nuestra lucha. ¡Hasta la victoria siempre, compañero Carlos Wuhl! Asociación ¿Dónde Están? La fecha y lugar de la ceremonia fúnebre serán comunicados en los próximos días. Paris, 25 mars 2023 Carlos Wuhl (1941-2023) C’est avec une infinie tristesse que nous vous faisons part du décès de notre camarade et ami Carlos Wuhl, décédé à Orléans le 25 mars 2023 dans sa 82eme année. Journaliste, militant communiste uruguayen, engagé depuis sa jeunesse dans les causes populaires, ardent défenseur de la liberté et de la démocratie, soutien des luttes de l’Amérique latine, Carlos a dû prendre la route de l’exil vers l’Europe après avoir vécu au Chili jusqu’au coup d’État de septembre 1973. Une fois installé en France, Carlos a participé à toutes les campagnes pour la libération des prisonniers politiques de la dictature et en solidarité avec la lutte du peuple uruguayen. Après la fin de la dictature, avec toujours la même détermination, il a rejoint la lutte contre l’impunité, pour la mémoire, la vérité et la justice et la recherche des citoyens disparus pendant la dictature en Uruguay et en Argentine. Fidèle entre tous à la mémoire de ses camarades et à ses idéaux, Carlos a milité depuis sa création au sein de l’association ¿Dónde Están ?, solidaire avec les familles de disparus et dans la lutte pour la vérité, la justice, la mémoire, la réparation et la non-répétition. En tant que membre du conseil de ¿Dónde Están ?, il a eu l’immense tâche de développer le site Internet de l’association pour en faire une source incontournable pour tous ceux qui, en France et en Europe, cherchent à connaître l’histoire et l’actualité de la lutte pour les droits humains en Uruguay. Il s’est acquitté de sa tâche avec l’enthousiasme et la ténacité de ses jeunes années, malgré des problèmes de santé croissants. Jusqu’à son dernier souffle, il a continué à fournir des informations au site, collaborant au travail de l’association et apportant la sagesse de sa mémoire et de son expérience. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa chère épouse Ghislaine et gardons la certitude que Carlos sera toujours avec nous dans notre mémoire et dans notre combat. Association ¿Dónde Están? La date et le lieu des obsèques seront annoncés dans les prochains jours.
Convocan en Uruguay, el 8 de marzo,
un paro nacional solo para mujer
– La central sindical uruguaya única, PIT-CNT, convocó por primera vez a un paro nacional solo de mujeres, de 24 horas, para el próximo 8 de marzo y en el marco del Día Internacional de la Mujer. La secretaria general del PIT-CNT, Elbia Pereira, explicó este viernes a EFE los motivos de la convocatoria y resaltó que las reivindicaciones de las mujeres “aún están por atenderse”. “Son claras las desigualdades que se dan entre los hombres y las mujeres”, agregó. El lema reividicativo para el Día Internacional de la Mujer será este “Feminismo de clase, antirracista y anticapitalista” y cada sindicato sectorial instrumentará el paro según sus propias características y análisis internos. Pereira explicó que la Mesa Representativa de la central sindical tuvo en cuenta que existen sectores que no podrán adherirse con totalidad a la convocatoria, pero esperan “hacer los máximos esfuerzos para que sea visible la ausencia de las mujeres en los lugares de trabajo”. Destacó además que la discusión de hacer un paro solo de mujeres “está sobre la mesa” desde hace años y que esta medida no solucionará los problemas de desigualdad de género, sino que será un acto “simbólico”. En 2022, la central sindical uruguaya convocó a un “paro general nacional” el 8 de marzo, medida que fue cuestionada por un grupo de mujeres en el seno del PIT-CNT por considerar que, al llamarse paro general, invisivilizaba la reivindicación de solo una parte de la población. Por su parte, varias dirigentes políticas pertenecientes al oficialismo optaron por no acudir a la convocatoria al entender que esta estaba “politizada”. EFE
En su paso por Uruguay, el Presidente Lula se mostró solidario con la organización de Madres y familiares de presos políticos, luciendo el tradicional pañuelo de esa orgenización.
En Brasiia quien le colocó la banda presidencial a Lula, no fué el Presidente saliente, o el Presidente del Sendo, ellos staba tomado el solcito en Miami, sino quen le tomó juramento fue un miembro de la limpieza de la capital brasileña
Homenaje a Louis Joinet 19 de noviembre de 2022 – 15:00 a 20:30 – París La asociación ¿Dónde están? organiza, junto con el IFJD-Institut Louis Joinet y el Syndicat de la Magistrature, un Homenaje a Louis Joinet (1934-2019), el sábado 19 de noviembre de 2022, de 15 a 20.30 horas, en París (el lugar será confirmado más adelante). La jornada se organizará en torno a cuatro mesas redondas -Louis Joinet, hombre comprometido; Louis Joinet, negociador de la paz; Louis Joinet, incansable defensor de los derechos humanos y Louis Joinet, creador de la Justicia Transicional- en forma de entrevistas cruzadas. Durante el acto se difundirán testimonios escritos y en vídeo. La música y la danza también estarán presentes Es posible inscribirse en el siguiente enlace: https://forms.gle/z3nzELPhjgy8hEa9A (el número de plazas es limitado)