Des organisations de défense des droits humains rejettent en bloc les projets d’assignation à résidence de répresseurs du terrorisme d’Etat

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Des organisations de défense des droits humains rejettent en bloc les projets d’assignation à résidence de répresseurs du terrorisme d’Etat/

Alors que l’Assemblée Générale célébrait les 40 ans du retour à la démocratie et peu avant la trêve parlementaire, deux nouveaux projets de loi révisionnistes ont été déposés simultanément au Sénat et à l’assemblée nationale par des législateurs des deux partis traditionnels uruguayens (droite), « blancos » et « colorados ». Les deux proposent d’accorder de façon systématique l’assignation à résidence aux répresseurs âgés condamnés à la prison. L’essentiel de ces projets est expliqué par La Diaria (p.1), Caras y Caretas (p.3) et Montevideo Portal (p.5).

Ces propositions de loi ont soulevé immédiatement un rejet unanime de la part du collectif des Mères et Familles de Détenus Disparus et des autres organisations de défense des droits humains. Leurs arguments juridiques, moraux, politiques, déjà formulés au sujet des deux projets de loi similaires déposés ces dernières années, sont exposés et analysés dans La Prensa (p.7), Madres y Familiares (p.14), Montevideo Portal (p.17), La Diaria (p.19). La Diaria (p.23) informe par ailleurs qu’un courant de la jeunesse du parti colorado s’est officiellement désolidarisé de ce genre de projet. Nous lisons dans El País (p.25) que le président Orsi et la vice-présidente Cosse ont aussi fait savoir leur désapprobation. « Un traitement spécial » « n’est pas nécessaire » pour ces prisonniers âgés. « Le pouvoir judiciaire dispose des outils nécessaires pour résoudre le problème posé dans ce projet » a déclaré le président.

Preuve des garanties judiciaires dont disposent les répresseurs condamnés, l’un d’entre eux, condamné à 22 ans de prison pour l’assassinat sous la torture du militant Hugo de los Santos en 1973, vient de gagner sa procédure en appel, nous apprend Caras y Caretas (p.27). Le procureur spécialisé se pourvoit en cassation.

Le maintien de la mémoire est une des garanties de non répétition des crimes. Brecha (p.29) salue celle de Lilia Castro (1940-2025), une des innombrables militantes anonymes qui ont combattu pour la justice sociale et payé lourdement cet engagement. Quant à la Mairie de Paris (p.31), elle vient d’approuver l’apposition d’une plaque de mémoire en hommage aux victimes de la dictature uruguayenne et à la solidarité en France avec la résistance et avec la lutte pour vérité et justice.

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Organizaciones de DD.HH rechazan de plano proyectos de prisión domiciliaria para represores del terrorismo de Estado

Mientras la Asamblea general conmemoraba los 40 años del retorno a la democracia y poco antes del receso parlamentario, dos nuevos proyectos de ley revisionistas fueron presentados simultáneamente en el Senado y en la Cámara de Diputados por legisladores de los dos partidos tradicionales uruguayos (derecha), blanco y colorado. Ambos proponen otorgar sistemáticamente la prisión domiciliaria a los represores condenados de edad avanzada. Lo esencial de estos proyectos se explica en La Diaria (p. 1), Caras y Caretas (p. 3) y Montevideo Portal (p. 5).

Estos proyectos de ley suscitaron inmediatamente un rechazo unánime por parte del colectivo Madres y Familiares de Detenidos Desaparecidos y de las demás organizaciones de defensa de los derechos humanos. Los argumentos jurídicos, morales y políticos, en contra de esas propuestas, ya expresados frente a los dos proyectos de ley similares presentados en años anteriores están presentados en La Prensa (p. 7), Madres y Familiares (p. 14), Montevideo Portal (p. 17) y La Diaria (p. 19). La Diaria (p. 23) informa, por otra parte, de que una corriente de la juventud del Partido Colorado se ha desvinculado oficialmente de este tipo de proyectos. En El País (p. 25) leemos que el presidente Orsi y la vicepresidenta Cosse también han manifestado su desacuerdo. «No es necesario» un «tratamiento especial» para estos adultos mayores. «El poder judicial dispone de las herramientas necesarias para resolver el problema que plantea ese proyecto», declaró el presidente.

Prueba de las garantías judiciales de las que disponen los represores condenados es que uno de ellos, condenado a 22 años de prisión por el asesinato bajo tortura del militante Hugo de los Santos en 1973, acaba de ganar su recurso de apelación, como informa Caras y Caretas (p. 27). El fiscal presentó un recurso de casación.

Mantener la memoria es una de las garantías de no repetición de los crímenes. Brecha (p. 29) rinde homenaje a Lilia Castro (1940-2025), una de las innumerables militantes anónimas que lucharon por la justicia social y pagaron un alto precio por su compromiso. Por otro lado, la Alcaldía  de París (p.31) acaba de aprobar la colocación de una placa de memoria en homenaje a las víctimas de la dictadura uruguaya y a la solidaridad en Francia con la resistencia y la lucha por la verdad y la justicia.