Dossier de scénographie
Exposition temporaire
«ARCHIVES ET DICTATURE»
“Faire avec l’exil”
Archives Diplomatiques du Ministère des Affaires
Étrangères à la Courneuve
3, rue Suzanne Masson
93126 La Courneuve Cedex
RER B station Aubervilliers/La Courneuve
du 12 octobre à la fin de décembre 2016
Presentamos el flyer de esta exposición en el documento PDF
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Dans l’exposition
De “Radio Libertaire” – Paris
Nous avons eu le plaisir de rencontrer Mathilde Roussigné lors de son intervention à la Maison d’Amérique Latine le 10 octobre pour présenter l’exposition « Faire avec l’exil – Quelles mémoires de l’exil politique uruguayen ? » inaugurée le 12 octobre dans le cadre du colloque international « Archives des dictatures sud-américaines ». Cette exposition d’archives, de photographies et de témoignages se poursuit jusqu’à fin décembre 2016 aux Archives diplomatiques de La Courneuve – 3 rue Suzanne Masson à La Courneuve (RER B Station Aubervilliers/La Courneuve)
Mathilde Roussigné, chercheuse et doctorante à l’Université Paris VIII Vincennes – Saint-Denis, est commissaire de cette exposition réalisée à partir d’une enquête de terrain de deux ans (collecte d’archives, entretiens, écriture).
Mathilde Roussigné est venue samedi 22 octobre présenter à notre émission de radio la genèse de ce long travail de recherche et de montage d’archives qui a abouti à cette remarquable exposition sur la mémoire de l’exil politique uruguayen en France dans les années 1970-1980, exil que l’on oublie souvent, effacé par les exils chilien et argentin.
Nous vous invitons à vous faire partager l’écoute de son exposé ci-dessous.
Pour l’écouter, toucher l’image
« Faire avec l’exil » est une réflexion sur la mémoire de l’exil politique uruguayen, sous la forme d’un dialogue scénographique entre différentes sources d’archives : archives diplomatiques, archives des organisations militantes et solidaires en exil et archives de l’intime, témoignages du quotidien. En articulant témoignages, photographies contemporaines, images et documents d’archive, l’archive retrouve l’épaisseur de l’expérience vécue. Apparaissent alors les zones d’oublis qui se logent, parfois, au cœur du document. Une véritable invitation à découvrir les expériences successives de l’exil, dans un parcours qui conjugue informations historiques et expérience esthétique.